« LE POUVOIR DE LA VULNERABILITE » DE BRENE BROWN #LIVRE
D’abord petite parenthèse. La semaine dernière c’était mon anniversaire et traditionnellement j’aurais dû vous préparer un billet à cet effet. Plutôt, je vous ai préparé ma revue de ce livre :
« Le pouvoir de la vulnérabilité : la vulnérabilité est une force qui peut transformer votre vie » de Bréne Brown
Disons que cela faisait déjà quelques semaines que je m’endormais et me réveillais avec ce livre. Il se trouve que je l’ai justement terminé pendant la semaine de mon anniversaire. Alors joyeux anniversaire à moi et maintenant, place aux choses sérieuses.
Haha !
Quelle que soit votre/notre définition du terme vulnérabilité, on est tous d’accord que personne n’aime être vulnérable. À la base c’est une émotion qui traduit de la faiblesse du moins pour la plupart dont je fais d’ailleurs partie ou plutôt je faisais avant de tomber sur ce livre. Ce livre m’a ouverte à une conception novatrice de la vulnérabilité et je compte vous en faire part au travers de mes propres expériences. De fait ; ne vous attendez pas aux revues classiques que je vous écris très souvent, mais plus à des cas pratiques auxquels j’ai tenté d’identifier deux des nombreux concepts du livre qui ont raisonné en moi.
La vulnérabilité est une force et non une faiblesse
La vulnérabilité n’est pas une faiblesse c’est plutôt la preuve d’un courage inouïe. La vulnérabilité en soi est une prise de risque et pour prendre des risques, il faut du courage.
Avoir le courage de se montrer sous son véritable jour, c’est la vulnérabilité. Se mettre à nu en amitié sans se demander si on ne va pas être jugé par l’autre, aimer de toutes ses forces sans être sûr qu’on sera aimé en retour, présenter son travail au risque de recevoir des critiques blessantes. Ce sont tous ces risques ou plutôt le courage de prendre tous ces risques qu’on appelle vulnérabilité. Non pas une faiblesse, mais bien une force !
La vulnérabilité revient à se montrer tel qu’on est et tant pis si on n’est pas apprécié. L’important c’est le courage que cela demande mais aussi le résultat que cela apporte. Souvenez-vous que tout le monde veut être fort du fait de la culture. Il est question de se montrer inébranlable avec un moral à toutes épreuves. De fait on se cache derrière une sorte de masque car historiquement, se montrer tel qu’on est c’est être vulnérable et être vulnérable c’est être faible.
Pourtant, c’est en se laissant aller à la vulnérabilité que nous pouvons faire pleinement l’expérience d’émotions comme l’amour, la joie, le bonheur, la plénitude.
Je prends l’exemple de l’amour. Aimer une personne en soi reviens à donner une place de choix à cette personne dans notre vie et dans notre cœur. Lui accorder une position centrale dans notre vie et qui plus est, l’admettre. C’est à ce niveau que la vulnérabilité intervient. Vous pouvez soi vous mettre dans une relation platonique parce que trop fier pour crier haut que vous aimez cette personne, soi l’admettre haut et fort ce qui revient à être totalement vulnérable. Seulement vous conviendrez avec moi que ce n’est que dans ce deuxième cas que vous vivrez pleinement l’expérience d’être amoureux.
Ne perdez pas de vue le courage dont il faut faire montre dans ce cas là car « si on n’est pas aimé en retour ? » « Si on est blessé ? » « Si on est trompé ? ». C’est en connaissance de tous les risques qu’on s’engage quand même et c’est cela le véritable courage. Alors, pensez-vous toujours qu’être vulnérable c’est être faible ?
Vous savez quoi ? soyons vulnérables, soyons tous vulnérables surtout s’il en résultera une expérience différente et gratifiante tel qu’il apparaît dans l’analyse ci-dessus.
Tout le monde a honte mais personne ne veut l’admettre
Avoir le courage de dire tout haut qu’on a honte ou ce qui fait honte est l’autre concept abordé dans ce livre qui a également retenu mon attention.
La honte, ce sentiment assommant ! Cette impression qu’on n’est pas à notre place, qu’on ne vaut pas grand chose, qu’on n’est pas assez ! la honte, un sentiment que nous connaissons tous. En ce qui me concerne, je ne la connais que trop car oui, ça m’arrive, ça t’arrive, ça nous arrivent à tous de ressentir la honte.
Mais somme nous prêt à l’admettre ? serez-vous prêt à crier tout haut maintenant ce qui vous fais honte ? « Non j’aurais trop honte ! » la réponse de tous pas vrai ?
On a tous honte et on cache notre honte de beaucoup de manières. Certains et selon l’auteure une bonne partie d’ailleurs se cache derrière un narcissisme qui se révèle dans notre style de vie à tous.
Je m’explique ; on veut tous être différent pas vrai ? on veut tous faire quelque chose qui nous face sortir du lot, qui nous rend extraordinaire tout ceci avec le désir même inconscient d’être aimé de tous encore et toujours plus.
La beauté de notre maquillage ou notre tenue dépend énormément du nombre de « j’aime » reçu sur Instagram ou Facebook pas vrai ? qui ne publie pas une photo de temps à autre et puis reviens toutes les dix minutes pour compter le nombre de « j’aime » reçu ? Qui ne se sent pas content d’en recevoir toujours plus ? en tout cas sur cette question précisément, ce n’est pas moi qui essayerai de montrer patte blanche !
La honte n’est malheureusement n’est pas une maladie contre laquelle il existe un médicament. De ce fait ; ce qui reste à faire c’est de reconnaître la honte telle qu’elle est. Reconnaître son existence, dire haut et fort ce qui nous fait honte pour pouvoir ensuite cultiver une résistance à ce sentiment.
Dites-le haut et fort car le pouvoir que la honte a sur nous viendrait d’après l’auteure du fait que nous la refoulons et refusons simplement et purement d’en parler. Pour elle, il serait question d’être capable de trouver quelqu’un à qui on puisse en parler sans peur d’être jugé et avec l’assurance d’être écouté et compris.
J’ai vraiment aimé ce chapitre sur la honte car c’est l’une de ces émotions sur lesquelles on se penche très peu et pourtant ! Le chapitre présente la honte sous une douzaine de catégories avant ensuite de demander (l’auteure) à ses sujets de recherche ce que serait la honte pour eux. D’ailleurs j’en profite pour vous de mander : ce serait quoi avoir honte pour vous ?
Par ailleurs, un petit désagrément qui fait d’ailleurs office de critique de ce livre pour moi est la longueur des exemples et des explications. Ceci est certes le propre des livres de ce genre seulement j’avoue qu’à un moment, on a du mal à suivre surtout qu’on lit rarement le livre d’un trait. On a presque envie de revenir en arrière pour un petit rappel à chaque fois. La densité des chapitres amène plutôt à se perdre dans les explications.
Il est clair que pour une revue, comme à chaque fois, ceci n’est qu’un bref aperçu de tout le contenu du livre qu’il vous faudra lire en entier si vous en voulez plus. Car après tout, nous parlons de 7 chapitres et de plusieurs autres thématiques que je n’ai pas abordé et qui sont tout aussi pertinentes sinon plus.
C’est le cas par exemple de la vie de parents ; l’auteure y consacre un chapitre dans lequel elle défend que la meilleure manière d’être parents c’est être des modèles pour nos enfants car ils apprendront tout ce qu’ils seront de nous.
En somme, c’est une lecture que je vous conseille si comme moi vous aimez explorer vos émotions et ce qui se passe en vous. Parmi les 7 chapitres, vous en trouverez sans doute qui vous aideront à mieux vous comprendre afin de vivre plus heureux avec vous-même.
2 commentaires
Francine
Superbe revue. Cependant il faut du temps pour exploiter la vulnérabilité comme force. C’est mon avis…
sophia
Exactement ma chère, ce n’est jamais facile de se mettre à nus face aux autres.