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MA PLUS BELLE HISTOIRE D’AMOUR  : UN DÉBUT TURBULENT

Bonjour les amis, ça fait très longtemps je sais. 

J’avoue que je ne savais pas trop comment partager cette chronique sans que ce soit juste un partage de mes émotions qui ne vous intéresse pas forcément. Mais c’est parti, je me lance et je vous raconte ma plus belle histoire d’amour.

Cela faisait quelques jours que je me réveillais un peu malade et je sentais que la réponse se trouvait dans un test de grossesse. Résultat, un soir de novembre mon test a confirmé ce que je soupçonnais. 

Dans la vraie vie, j’aime tout prévoir à l’avance. C’est une manière pour moi de savoir où je vais et comment je vais m’y rendre. Cette fois aussi, je me disais que je vais pouvoir organiser mes premiers mois afin d’être productive au maximum avant d’être immobilisée, en gros avant que ça commence à se voir. 

Mal m’en a pris. 

Presque comme par magie, dès le lendemain matin, je me réveille super malade ; encore plus que les jours précédents. J’avais des nausées comme jamais, une sensibilité aux odeurs à nul autre pareil « le super renifleur » comme je l’ai appelé par la suite. Les malaises sont allés crescendo et bientôt je ne pouvais plus sortir de mon lit (sauf pour aller vomir, cracher et cie.. je vous épargne les détails). 

Que faire dans son lit lorsqu’on est trop malade pour dormir, lire ou faire quoi que ce soit ? j’ai tenté de demander conseil aux copines, à ma sœur, à ma mère et devinez ce qu’elles m’ont toutes dit :

  • C’est comme ça pour toutes les femmes, en tant que primipares tu y es encore plus sujette mais ne t’inquiètes pas ce sera fini dans trois voir quatre mois. 

J’étais éberluée déjà d’apprendre que cet état allait se prolonger mais encore plus par la zen attitude avec laquelle elles en parlaient toutes. 

En fait, il y’avait pas de réel traitement sinon quelques astuces comme manger tôt le matin ou encore grignoter afin de ne pas avoir l’estomac vide. Inutile de vous dire que tout ceci ne marchait pas et que le seul vrai traitement contre ces nausées matinales était le temps. D’ailleurs, maintenant que j’y pense, je ne comprends pas pourquoi on les appelle les nausées matinales alors qu’elles durent toute la journée, toute la nuit, sur plusieurs semaines voire plusieurs mois comme dans mon cas. J’étais malade et il fallait me résoudre à ce que le lit était mon nouveau compagnon… que faire donc lorsqu’on est ainsi clouée au lit ? 

D’abord, j’ai regardé des vidéos YouTube sur tous les sujets que je trouvais intéressants. YouTube est devenu mon compagnon et les créatrices de contenu mon réconfort.

Aussi, il est important que je clarifie une chose ; les jours difficiles que je traversais côté santé ne changeaient rien au fait que j’étais sur un petit nuage à l’idée de porter la vie en moi. Je lisais les blogs de mamans et de puériculture à longueur de journée, j’épluchais les sites de vente en ligne et remplissait mon panier d’articles tellement mignons, et je rêvais éveillée du visage de mon futur bébé. 

Les premiers mois se sont écoulés et les fameuses nausées matinales se sont peu à peu évanouies me laissant ainsi moins malade et plus à même de me pencher sur cette expérience nimbée de mystères qu’est donner la vie. J’ai également eu le temps de réfléchir sur ma vie et sur comment je l’avais mené jusqu’ici. Ma vision des choses et comment elle risquait de changer avec l’arrivée de mon bébé. D’ailleurs, elle était déjà en pleine mutation car, je réalisais beaucoup de mensonges en lesquels j’avais cru toute ma vie mais qui n’étaient que de la poudre de perlimpinpin. 

Mon quotidien consistait à de petites routines simples, des rendez-vous à l’hôpital mais surtout de l’attente. Maintenant que je me sentais mieux je pouvais vraiment ressentir l’impatience à l’idée de la fameuse rencontre.

Mais très vite, le calme et la sérénité annoncés plus haut ont cédé place à une grosse fatigue générale. Je ne pouvais plus m’asseoir, ni me coucher, ni marcher, ni prendre ma douche, et j’étais toujours fatiguée ! Je précise tout de même que ce sont des états normaux en fin de grossesse.

J’ai néanmoins réussi en dépit des malaises à préparer le nécessaire pour l’arrivée de bébé. J’ai acheté tous les articles super mignons dont je vous parlais plus haut. Je les ai lavés, repassés et peu à peu, tout était prêt pour accueillir le petit ange. (Avec l’aide de son papa bien sûr). D’ailleurs à propos du petit ange et de l’attente, il y’a eu comme un tout petit imprévu vers la fin. 

À suivre …

Une femme dans la trentaine qui aime écrire

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