Lettre à ma Fille de MAYA ANGELOU
« Tu ne peux contrôler tous les événements qui t’arrivent, mais tu peux décider de ne pas être réduite à eux…Fais tout ton possible pour changer les choses qui te déplaisent et si tu ne peux opérer aucun changement, change ta façon de les appréhender …. »
Je crains de finir par saisir tout le livre si je ne m’arrête là. En effet, ça fait quelques semaines déjà que j’ai fini la lecture deLettres à ma Fille de MAYA ANGELOU. J’ai tellement apprécié le livre que je ne me sentais pas capable de rédiger une critique objective du livre (je vais quand même me lancer).
MAYA ANGELOU est une auteure Américaine décédée le 28 mai 2014 à l’âge de 86 ans. C’est une féministe des premiers rangs qui a mené le combat d’une vie pour la cause de la condition de la femme noire. Son œuvre littéraire est immense et comprends des autobiographies comme le présent recueil, mais aussi plusieurs autres telles « Je sais pourquoi l’oiseau chante en cage » et « Tant que je serais noire ». De son titre original Letter to My Daugther, paru aux éditions Random House en 2008, la version française quant à elle a paru aux Éditions Noir sur Blanc en 2016. Maya raconte en 135 pages les expériences exaltantes vécues depuis sa tendre enfance, une revue de tous ces instants qui ont constitué son existence.
Après lecture, je remarque que l’auteure nous transporte d’un endroit à un autre en nous laissant utiliser notre imaginaire. Elle change de cadre spatial sans pour autant affecté la cohérence de son récit. Tantôt on est dans sa ville natale, puis à Winston Allen ou elle a aussi vécu, puis au Maroc, au Sénégal. Cette manière gérer le cadre spatio-temporel m’as un peu troublé au début, car je n’étais pas encore fixé sur le genre littéraire en présence. Par la suite, je me suis adaptée et j’ai même trouvé cela exceptionnel car, ça m’a permis lors de ma lecture de m’identifier tout de suite à l’une des scènes, l’un des cadres spatial du livre et donc de sentir que je faisais partie de l’intrigue.
Au fil des textes, Maya aborde plusieurs thèmes, le but étant surtout d’éduquer et de conseiller sa fille sur comment faire face aux turpitudes et aux vicissitudes de la vie. Elle dit entre autres :
« il faut trouver le courage de dire que l’obscénité n’est pas drôle, que la vulgarité est assommante. ».
Elle commande à sa fille de regarder l’injustice avec un regard serein, de ne pas mourir sans avoir accompli quelque chose de merveilleux pour l’humanité.
Je raffole vraiment du fait que Maya réussisse à parler de toute sa vie, tout son combat en quelques textes. Maya fait preuve d’une maîtrise à la fois de son art et aussi de sa vie en décrivant en si peu de mot la vie exceptionnelle qu’elle a vécue.
Pour être honnête, toutes observations sur la présentation du texte ont été faites bien après la lecture. En effet, j’étais trop plongée dans le style exceptionnel de l’auteure qui fait oublier carrément que c’est une traduction de l’Anglais. En fin de compte, le style tu texte en Français n’est que le reflet de l’écriture de Maya dont je trouve difficilement des mots pour décrire.
En définitive, Lettre à ma Fille dans un style exceptionnel, fait un récit des instants marquant de la vie de son auteure qui, donne des conseils à sa fille que je suis, que tu es, que nous sommes toutes (car en réalité Maya n’a pas eu de fille mais un seul fils). Et je puis dire que, lire ce livre m’a définitivement donné encore plus envie de lire d’autres œuvres de MAYA ANGELOU.
Un commentaire
Francine
Ce livre est exeptionnel et devrait etre lu par toutes les jeune filles du monde car oui ! la vulgarite est assommante!