POURQUOI FAUT-IL QUE CE SOIT AUSSI DIFFICILE ? MA PLUS BELLE HISTOIRE D’AMOUR 3
On nous avait prévenu que les débuts seraient difficiles. Ils l’étaient encore plus pour nous qui étions loins sans famille. Les nuits blanches, les tétées, la soif, la fatigue… De plus, avec mon épisiotomie tout s’était un peu compliqué. Nous avons cependant réussi à trouver un équilibre grâce surtout au papa qui faisait le gros des tâches afin que je puisse me reposer entre deux tétées. Oui il y’a la douleur et les petits bobos, il y’a les manquements du fait de l’inexpérience, il y’a les nuits blanches mais ça en vaut largement le coup.
Plus de temps pour la rêverie, tout est très réel désormais. Bébé est bien là et pour s’en assurer, on le regarde tout le temps tous les deux et on se regarde ensuite avec un sourire béat. On vérifie 50 fois quand il dort pour ensuite être surpris qu’il soit réveillé, on s’émerveille de son moindre battement de sourcil et on le remercie de nous avoir choisit comme parents.
Peu à peu on y arrivait de mieux en mieux. Des jours sont passés puis des semaines. Tout allait bien jusqu’à ce que bébé au détour d’une simple consultation soit hospitalisé pendant deux semaines de manière vraiment imprévu. Cet épisode fut très douloureux. Tellement douloureux que les conséquences vont être encore plus sérieuses. Bébé a néanmoins fait preuve d’une force titanesque et s’est remis comme un grand. J’étais subjugué par la force de caractère d’un si petit être. Ce moment passé à l’hôpital n’a fait que remplir mon cœur d’encore plus d’amour et de reconnaissance.
La dépression post-partum malheureusement invitée à la fête au sorti de l’hospitalisation car comme je vous l’ai dit c’était un événement non anticipé qui de ce fait a eu un impact psychologique certain sur moi. Je ne sais pas vraiment sur quel angle aborder le sujet alors je compte sur vos questions en commentaire afin de préparer une vidéo dédiée à la dépression post-partum. (Oui vous avez bien lu, une vidéo).
La patience et le temps ont été deux composantes essentielles de mon voyage. Le temps qui était le seul moyen de voir les choses changer, et la patience car ce n’est qu’ainsi que je pouvais vivre moins difficilement le passage du temps. En gros, j’ai lâché prise. Je n’ai rien forcé. Je me suis écoutée et j’ai surtout donné la priorité au bébé. Ne dit-on pas qu’il faut neuf mois pour le faire et neuf mois pour défaire ?
Bébé était en allaitement maternel exclusif pour les six premiers mois. Je n’avais donc pas à laver, stériliser ou préparer les biberons. Même si allaiter demande tout autant d’énergie, au moins c’était un moment de rencontre entre bébé et moi. Je ne pensais à rien d’autre, je lâchais prise.
Le temps a passé, des changements sont venus rendre l’expérience encore plus forte. Notamment un changement qui pour moi a fait toute la différence.
À suivre…
PS:
Posez-moi vos questions sur la grossesse, l’accouchement et le postpartum afin que je sache exactement quels aspects vous intéressent. le but est de vous aider au mieux à travers mon expérience.
Posez-moi surtout des questions autour de la dépression postpartum afin que je sache comment et quoi partager. Pareil le but c’est de pouvoir aider au maximum.
J’y répondrai dans une vidéo FAQ dédiée.
Un commentaire
FELIX NJOYA
💪💪💪