Témoignages— Je voulais savoir qui je suis réellement
Salut à toutes et à tous. J’espère que votre semaine a bien commencé. Aujourd’hui, j’ai souhaité partager avec vous l’histoire d’une lectrice du blog. Un jour elle s’est poséeune question capitale qui a changé le cours de sa vie. J’ai préféré garder le récit à la première personne.
J’ai commencé à vraiment me poser la question « Qui suis –je ?» en 2013. Je venais de finir mon cycle de licence et contre toutes attentes, mon admission en cycle Master a été rejetée. Tous mes projets sont tombés à l’eau. Je ruminais dans ma tête ce qui n’a pas marché et ne savais plus vraiment où j’en étais. Pourtant jusque là, j’avais toujours été cette fille qui savait exactement où elle allait.
Plus loin en 2015, pendant que je continuais à questionner tous ces événements, j’ai réalisé qu’en fait jusqu’ici j’ai toujours agi selon les autres n’hésitant pas à mettre ce que j’aime vraiment de côté pour des raisons qui allaient toujours dans le sens de plaire aux autres. A présent que je m’en étais rendu compte, ma vie ne changeait pas pour autant, je demeurais figé là au point de départ.
Pendant toute la période qu’a duré ce processus de découverte de soi, j’étais super susceptible, toutes les remarques sur mon caractère m’énervaient, j’étais devenue bornée et catégorique quand c’était oui c’était oui mais par contre quand c’était non, rien ne pouvait y changer. Ma vie toute entière est devenue bizarre, je ne prenais plus soin de moi, j’avais pour ainsi dire fané, j’ai aussi perdu du poids (n’étant déjà pas en chair naturellement, vous pouvez facilement imaginer de quoi j’avais l’air). J’accumulais bêtises sur bêtises et pour moi tout mon entourage était responsable de mon échec.
En août 2016 j’ai touché le fond.
Quand je dis touché le fond, c’est un euphémisme. Je me souviens d’un événement en particulier. Je m’étais lié d’amitié avec un garçon de mon entourage et on avait l’air de bien s’entendre. Nous parlions tout le temps et abordions tous les sujets. Entre autres, étant douée dans les langues, je lui apportais des cours de soutien en anglais. Cela se passait très souvent à son domicile et, c’est lors d’une de ces séances de mises à niveau que celui que je prenais pour mon ami a essayé d’abuser de moi. J’ai pu m’enfuir de justesse mais qui sait ce qui aurait pu m’arriver ?
Après cet événement, ma douleur était grande. J’avais l’impression que le ciel me tombait sur la tête, il y‘a eu tout un enchaînement d’évènements et j’ai décidé de prendre du recul. J’ai revu mes valeurs, mes priorités, les choses qui me tenaient à cœur dans la vie. C’est alors que par la même, j’ai commencé à recenser toutes les choses que j’aimais : la musique (que je n’écoutais plus vas savoir pourquoi), chanter, danser (particulièrement les danses de salon), écrire, m’ouvrir au monde. J’ai fait un état afin de savoir une fois pour toutes qui je suis, et ce que je suis capable de faire.
J’ai commencé à me convaincre que tout allait changer en mieux. Personnellement je pense que lorsqu’on touche le fond il faut s’en remettre à Dieu, il est le seul qui peut nous relever. J’ai donc commencer à lire la bible et à méditer la parole de Dieu et le premier passage que j’ai lu parlait de la foi (Jacques 2 :14-26 ; 1 :5-7). C’est ainsi que j’ai décidé d’affronter mes peurs et de sortir de ma zone de confort afin de mieux me connaître. J’ai adhéré à une association APES (Association pour la Promotion de l’Education et de la Santé) et depuis un an j’y suis.
Je fais des choses qui étaient très difficile dans mon imagination pourtant très simple en réalité ; la musique bien qu’étant en retard, (lol) j’ai recommencé à en écouter et je projette travailler ma voix d’ici peu. Quant à écrire je ne ferais pas ce témoignage si j’étais restée négative. Tous les jours je me découvre et petit à petit je m’épanouie. Certes il y a beaucoup à faire mais je garde la foi.
Je souhaiterais ajouter que, se connaître est une bonne chose, s’accepter c’est bien, vivre avec en essayant de « mettre un peu d’eau dans son vin » c’est bien mieux. Quand je parle de « mettre de mettre l’eau dans son vin », je fais référence ici au fait d’accepter qu’on a des défauts au même titre que nos qualités. Il est donc plus qu’important de savoir lesquels afin de se faciliter la vie à soi même et son entourage.
J’ai été très ému en recevant ce témoignage d’une lectrice. Je me suis dit ça signifie qu’au moins une personne lie mes écrits et porte ce que je publie dans son cœur. Je ressens beaucoup de gratitude à publier cet article et j’espère en publier beaucoup plus et pour longtemps encore. Merci beaucoup à toi d’avoir voulu partager ton histoire avec le monde et surtout à travers mon blog.
J’espère que l’expérience de cette lectrice vers la connaissance de soi vous inspirera (d’ailleurs quel est la partie qui vous a le plus marqué ?) et vous amènera à remettre vos pensées, vos émotions, vos idées, vos qualités et vos défauts en question.
Un commentaire
Pamela
Cool!. Ravie que tu te soit retrouvé malgré tout