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BLOGUEUSE, CES CHOSES QUI ME FONT PEUR😱

Récemment, quelqu’un m’a laissé un commentaire en disant « Bonjour la blogueuse… ». Je dois dire que c’est une appellation avec laquelle j’ai encore un peu de mal. Du moins avec laquelle j’avais du mal jusque là. Car par la suite, j’y ai pensé et je me suis dit qu’il va falloir faire avec ; je suis une blogueuse c’est un fait. Et c’est l’une des meilleures (sinon la meilleure chose) qui me soit arrivé au début de ma vie d’adulte.

Par contre, la peur, notamment celle qui surgit en moi lorsque j’entends cette appellation est un sentiment tout aussi légitime. C’est aussi ce que j’ai appris car les choses commençaient à prendre une ampleur disproportionnée. Je vous donne un exemple totalement fou : au début, j’avais peur parce que le trafic et l’engagement sur le blog n’était pas comme celui des grandes blogueuses que j’admire. Aujourd’hui, j’ai peur parce que même lorsque je passe un mois sans publier comme récemment au mois de juin, j’ai un trafic tout aussi régulier que lorsque je publie toutes les semaines. Eh oui, on n’est pas sortie de l’auberge !
Alors, au cours de ce processus d’acceptation et de légitimation (c’esssst ça mademoiselle Bescherelle !🙄) de ma peur j’ai pensé à ce qui me fait le plus peur dans cette activité et bien sur je le partage avec vous à l’occasion de la journée du blog qui n’est plus qu’à un détour. Voici des choses qui me donnent parfois des sueurs froides par rapport à ce blog, voici mes peurs de blogueuse :

 

1-        J’ai peur d’oublier pourquoi j’ai commencer
Je commence par vous faire part d’une réalité : lorsque j’ai commencé en août 2016, je ne savais rien mais alors rien du tout de ce que cette activité impliquait. Je ne savais qu’une chose ; je voulais écrire un blog et j’ai sauté le pas avant de me poser trop de questions et de finir par abandonner. Dès le début, j’aimais et m’amusais.
Plus surprenant encore, des gens ont tout de suite aimé. Ils ont tout de suite lu et apprécié mes écrits quand bien même ma ligne éditoriale n’était même pas encore définie et que j’écrivais ce que je voulais ou ce qui me passait par la tête.
Seulement, avec les réseaux sociaux qui se sont mêlés, j’avoue que je suis terrorisée. Terrorisée à l’idée de ce que vont me faire faire ces réseaux en question. Déjà, même s’il s’avère que je suis sur les réseaux sociaux depuis très longtemps, j’ai toujours été sélective quant à ce que j’y publie. Très privée de nature, cela ne va que de soit. Mais j’ai dû apprendre au demeurant de mes désirs de vie privée que la possession d’un blog implique une présence sur les réseaux sociaux.
Cependant, les réseaux sociaux sont constitués de tout types de personnes et s’il faut satisfaire un certains nombres je crains qu’il ne faille faire certaines choses. J’ai peur de ce qu’implique cette expression « certaines choses ». J’ai peur de devoir faire des choses qui ne me correspondent pas du tout. Des choses qui en réalité n’ont rien à voir avec le blog ou alors l’idée par laquelle il est né. J’ai peur de laisser les réseaux sociaux absorber ma personnalité ainsi que celle de ce blog. J’y pense souvent, car je dois avouer que sur les réseaux sociaux, la limite entre le vrai et le faux est très mince. D’ailleurs à ce sujet :

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2-        J’ai peur des réseaux sociaux et de la limite entre le vrai et le faux
Comme je le disais plus haut, les réseaux sociaux ont une certaine emprise sur le blogging de manière générale. Cette frénésie peut pousser à perdre de vue le vrai sur le net. Je veux dire qu’en réalité, une photo ou une vidéo ne représente qu’un instant. C’est un instant qu’on a décidé de capturer et partager ou alors qu’on a fabriqué de toute pièce, capturé et partagé. Vous voyez la nuance ? la limite entre fiction et réalité est vraiment mince et c’est ce qui parfois me fait peur.
Parfois, je n’hésite pas à m’arrêter tout simplement et ne reprendre que lorsque j’aurais les idées plus claires. Afin faire la part des choses entre le réel et l’imaginaire sur ce nouveau mode de vie auquel personne de nous n’échappe.

3-        J’ai peur de me réveiller un jour et ne plus avoir envie de bloguer
Honnêtement, cela m’est déjà arrivé, j‘en ai d’ailleurs parlé dans cet article ( ici ). C’est une peur que j’ai parfois, je me demande où j’en serais avec ce blog dans quelques années et après je me dis tant pis quand je n’en voudrais plus, je le laisserai tomber tout simplement.
Ce qui soit dit en passant est complètement faux. Même si je ne peux pas dire exactement ce qui arrivera à ce blog dans quelques années, je suis au moins certaine d’une chose : tant que je serais là, il sera là !

4-        J’ai peur de me réveiller un jour uniquement pour me rendre compte que mon blog a disparu
Un jour, un bug sur le blog l’a fait disparaître complètement ! Je ne pouvais plus y accéder pendant deux jours et ce fut deux jours très très longs. Par la suite lorsque mon développeur a restauré mon accès au blog, j’ai réalisé à quel point j’y étais attaché. J’ai surtout réalisé à quel point je serais dévasté si jamais un de ces jours il n’était plus là.
Ceci dit, je suis presque certaine que l’expression « uniquement pour me rendre compte que » est un anglicisme de l’expression d’origine « only to find that »🤔. Rien à voir je sais mais bon…

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5-        J’ai peur de ne plus avoir d’idées d’articles
Et si je n’avais plus d’idées ? et si je ne savais plus sur quoi écrire ? et si je manquais d’inspiration ? et si je perdais mon inspiration ? et si…
J’ai toujours des idées notées quelque part ou même des articles déjà prêts n’attendant qu’à être publié. Alors je me demande parfois ce qu’il en serait si je n’arrivais plus à produire d’idées ou d’articles pour ce blog. Et j’avoue que quand j’y pense, j’ai un peu peur !

6-        D’être incomprise et/ou prise pour ce que je ne suis pas
Quand on tient un blog comme le mien, le risque d’être perçue comme une personne superficielle, imbue de ma personne, parfaite, conseillère d’orientation et j’en passe sont encore plus élevés que ce que je pensais. Et croyez-moi je l’ai appris à mes dépens mdr.
Je sais que selon le type d’article publié, une personne qui manque sans doute de discernement peut croire que je me pose en donneuse de leçon, ou miss parfaite ou quelque chose dans le même jargon. D’ailleurs quelqu’un a fait ce commentaire une fois : « vous êtes tous devenus conseillers d’orientation on dirait ! ». Bien loin de là ! ce que je partage sur ce blog n’est jamais pour juger, critiquer, ou me faire passer pour quelqu’un de mieux. C’est d’abord et ce sera toujours le fruit de mes lectures, de ma curiosité, de mes passions et de toutes les choses de mon quotidien qui me permettent d’apprendre quelque chose de nouveau.
Au cas où ça vous rassure de le savoir, j’ai des défauts, peut-être qu’ils sont pires que les vôtres même. Il m’arrive tout autant de prendre de mauvaises décisions, il m’arrive aussi souvent de regretter un agissement ou même de ne pas agir comme il faut. Bref comme je le dis souvent les défauts sont probablement une chose aussi partagée que le bon sens et je suis très loin de la perfection pour prétendre le contraire.

En somme
Posséder un blog est en somme l’une des meilleures choses qui me sont arrivés. Même s’il arrive que je ne sache plus exactement quoi en faire ou que je doute, il n’en demeure pas moins que j’aime énormément faire ce que je fais en ce moment. Merci à vous de le lire à chaque fois, c’est grâce à tous vos conseils et vos encouragements que je me dis que je n’ai pas eu tort de commencer et que j’aurais vraiment tort de m’arrêter. Alors en attendant, j’écris, je publies, j’aime (surtout quand vous aimez), et je m’amuse!

Une femme dans la trentaine qui aime écrire

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